Registres paroissiaux et d'état civil. - Durant l'Ancien Régime, les prêtres paroissiaux se chargeaient d'enregistrer les événements liés aux différentes étapes de la vie d'un chrétien, à savoir le baptême, le mariage et la sépulture, d'où la dénomination par les généalogistes des registres paroissiaux d'avant la Révolution de registres BMS, reprenant l'initiale de chacun de ces moments.
Ce n'est qu'à partir de 1792 que la tenue de ses registres se laïcise, le transfert de compétence se déplaçant du ministre du culte paroissial au maire de la commune concernée. Dès lors, on ne parle plus de registres BMS, mais de registres NMD (Naissances, Mariages, Décès). La différence essentielle se trouve dans le fait qu'un enfant né dans une commune mais non baptisé sera désormais enregistré dans l'état civil